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les 4gnons du 31
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14 mars 2011

Non je ne suis pas fautive

Hier matin j'ai regardé l'émission Les Maternelles sur France 5, à propos du Congé parental.

A (re)Voir ici.

Je constate que  les précautions qui sont proposées dans l'émission lorsque l'on prend un congé parental d'éducation, et bien je les avais prises:
- j'ai gardé contact avec mon équipe, la personne qui me remplaçait,
- j'ai souhaité prendre RDV avec mon chef 2 mois avant ma reprise (oh mais quelle surprise, il n'avait qu'une idée en tête: me proposer une rupture de contrat conventionnelle! à 2 RDV consécutifs !),
- j'avais organisé 4 mois avant ma reprise l'organisation familiale (nounou, répartition des tâches avec mon conjoint etc).

Même si je remonte pas mal la pente ces temps-ci, ça me fait du bien de me rendre compte que j'avais fait comme il fallait, que ce n'est pas moi qui ai merdé (pardon) !

Alors pourquoi donc m'a-t-on licenciée, hein ? Je crois que mon ex-chef ne me supportait pas, il ne m'accordait en tout cas aucune confiance, ne soutenait que très rarement mes actions, me demandant toujours de prendre des initiaves, d'être moteur, sans toutefois me donner de projet réellement motivant, innovant. Alors que mes collègues y avaient droit, eux.

Je voudrais lui dire que ce qui n'allait pas entre nous c'est qu'il ne connaissait pas l'importance de ceci (extraits de Ne marche pas si tu peux danser aux Editions Jouvence) :

"L'appréciation positive est aussi importante pour un être humain que le carburant l'est pour une voiture. Ca fait avancer. Sur cette planète, beaucoup de gens crèvent de manque de reconnaissance"
"Or la qualité relationnelle
[ndlr: en entreprise] est le moteur même de la motivation. Et plus il y a de motivation, plus il y a de plaisir. Plus il y a de plaisir, moins il y a d'absentéisme et plus il y a de rendement!"

Heureusement que j'étais capable de souligner les réussites de la personne que je supervisais, moi, que je n'agissais pas comme lui !
Vous qui me lisez, oui j'ai vécu toute cette déconsidération insidueuse longuement, sans doute que cela a motivé ma décision de prendre du temps pour ma famille (congé parental). Cela m'avait fait trop de mal. Ce  qui était à digérer, c'est à la fois d'avoir supporté la 'discrimination' (je ne sais comment la nommer autrement) durant plusieurs années, et au final ce couperet insupportable d'être mise à la porte "pour insuffisance professionnelle".
Je n'aurais pas dû rester dans cette situation, me dis-je aujourd'hui. Mais ce n'était pas si simple, croyez-moi...!

Bref, je sais que je ne suis pas incompétente, juste que j'étais en ligne de mire, pas de bol, peut-être avec des compétences trop proches de celles de mon ex-chef, peut-être trop bronzée, trop femme...? Je n'en sais rien, je ne connaîtrai pas la réelle raison. Mais je retrouve maintenant mon estime de moi, je me redresse, Youpi!

Quoi qu'il arrive, je SAIS que rien de ce qui est dans la lettre de licenciement (4 pages !!) n'est une réalité.

Et j'ai le sentiment que le tournant que je commence à prendre me rapproche de ce que je suis vraiment.

Non je n'en suis pas à les remercier, 'faut pas absuser, enfin!

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Commentaires
F
non mais !! Tu as bien raison de ne pas te laisser abattre !!<br /> Aller de l'avant ne rien regretter voilà ce qu'il faut !!!<br /> Allez zou une nouvelle vie s'offre à toi !
les 4gnons du 31
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